
l'équicie
L’équicie est une pratique de médiation équine, destinée à des personnes en situation de handicap ou de souffrance passagère ou durable. L’accompagnement se fait grâce à la mise en relation de la personne avec le cheval.
« L’équicie, c’est le « pari » que, grâce à l’établissement d’une relation avec l’équidé, la personne puisse mobiliser des compétences qui l’aident à s’épanouir et à vivre en harmonie avec son environnement social. Se fondant sur ces valeurs fondamentales, l’équicien est dans le questionnement permanent. il ne peut être dans la certitude, il avance avec le présent. Il n’impose pas, il propose » Isabelle Claude « Le cheval médiateur »
Le métier d’équicien est un nouveau métier reconnu depuis 2014 et enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles. L’équicien est un professionnel de la médiation équine. Il s’inscrit dans le cadre des actions à médiations animales.
Il construit son accompagnement sur des faits observables et mesurables ainsi que sur la méthodologie de projet de l’action sociale, d’après la Loi de 2002-2. La visée du projet de la personne dépend du prescripteur, elle est soit thérapeutique, soit éducative, soit de loisir.
Le cheval joue un rôle capital. Etant un animal qui vit dans l’instant, son comportement nous permet d’émettre des hypothèses quant à l’état de la personne. Par ailleurs, l’équidé est un être qui ne juge pas, par conséquent la relation établie entre les deux protagonistes sera authentique.
L’équicien est garant du bien être de la personne et du cheval . Il a des devoirs envers eux.
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Envers les personnes :
L’équicien contribue à créer un environnement ou les personnes qu’il accompagne soient considérés dans leur droits, aient les moyens d’être acteurs de leur développement et soient soutenus dans le renforcement des liens sociaux et des solidarités dans leur milieu de vie. La personne accompagnée est prise en compte dans son intégralité. L'équicien
construit son accompagnement a partir des compétences et des capacités de la personne et non de ses difficultés.
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Envers les équidés :
L’équicien l’invite à vivre au plus près de ses besoins naturels en groupe social inter espèce. Il en fait son partenaire, et non son outil de travail, il tient compte de ce qu’il exprime grâce à ses connaissances avérées de ses mœurs. Il établit et conserve une relation positive avec l’animal du point de vue animal.



« Nous aimons les animaux et le cheval en particulier. Nous l’aimons tellement que nous voulons qu’il nous accompagne dans notre métier, mais pas à n’importe quel prix et surtout pas dans n’importe quelles conditions! En effet, tant que l’on « utilisera » le cheval, il sera considéré comme un « outil » et non comme un être vivant, et ne pourra être « partenaire » de médiation! La syntaxe et la sémantique nous renseignent sur notre état de conscience. Il ne suffit pas de dire qu’il est associé pour qu’il le soit; tout dépend du questionnement de chacun sur les place et rôle accordés à l’animal. »
